Pitch :
COMPTE DYSTOPIQUE
Laylow vit un compte dystopique sur une planète inhospitalière afin de retrouver ses amours perdues, tel un prince charmant, il est chargé d’une mission, afin de regagner le coeur de celle qu’il aime. Mais comme dans toutes tragédies, l’issue est loin d’être heureuse. Le clip est chargé de références aux contes de fées, ce qui renforce l’aspect tragique, tout en restant dans la poésie : à l’image de l’amour à la fois beau et tragique.
Scénario :
INTRO : Dans l’espace
Écran noir, la chanson n’a pas commencé, le volume d’un sound design reprenant des sons de l’espace augmente progressivement.
Fondu. Nous sommes dans l’espace, dans une galaxie différente de la nôtre, toute en nuances grisâtres.
Écran noir, la chanson n’a pas commencé, le volume d’un sound design reprenant des sons de l’espace augmente progressivement.
Fondu. Nous sommes dans l’espace, dans une galaxie différente de la nôtre, toute en nuances grisâtres.
SCÈNE 1 : LA PLANÈTE (jour)
La caméra avance et zoom lentement sur une petite planète brumeuse, sombre et aride. Vient se placer le logo de la musique Million Flowers. Cette planète semble totalement désertique si ce n’est l’énorme fleur qui trône en son sommet. Au sommet de cette planète et aux pieds de la fleur géante, on trouve Laylow, dont l’échelle rappelle celle du Petit Prince. Il semble se relever avec peine d’un choc, comme s'il était tombé du ciel et que la chute fût rude. Il s’approche de la fleur et remarque très vite un présentoir sur lequel figure un écriteau avec la mention « plante-moi, et tu seras libre ». En contrebas, sur un râtelier il trouve des outils agricoles sommaires (pèle, bêche, râteau) et bien en évidence, un paquet de graines (sur lequel figure l’illustration inspirée des jeux de carte). Il semble reconnaître quelqu’un grimée en dame de coeur. Goguenard et vacillant, il trouve peu à peu ses marques et commence l’exploration de ce territoire et range les graines dans sa poche sans un regard. (Laylow fait le tour de la planète en 2D)
La caméra avance et zoom lentement sur une petite planète brumeuse, sombre et aride. Vient se placer le logo de la musique Million Flowers. Cette planète semble totalement désertique si ce n’est l’énorme fleur qui trône en son sommet. Au sommet de cette planète et aux pieds de la fleur géante, on trouve Laylow, dont l’échelle rappelle celle du Petit Prince. Il semble se relever avec peine d’un choc, comme s'il était tombé du ciel et que la chute fût rude. Il s’approche de la fleur et remarque très vite un présentoir sur lequel figure un écriteau avec la mention « plante-moi, et tu seras libre ». En contrebas, sur un râtelier il trouve des outils agricoles sommaires (pèle, bêche, râteau) et bien en évidence, un paquet de graines (sur lequel figure l’illustration inspirée des jeux de carte). Il semble reconnaître quelqu’un grimée en dame de coeur. Goguenard et vacillant, il trouve peu à peu ses marques et commence l’exploration de ce territoire et range les graines dans sa poche sans un regard. (Laylow fait le tour de la planète en 2D)
SCÈNE 2 : LA PLANÈTE (crépuscule)
Après une rotation quasi-complète du (ou des) satellites de cette planète, Laylow a plusieurs fois eu le temps de faire le tour de la planète, constatant bien qu’aucune issue n’est envisageable. Il se souvient alors du paquet de graine et le sort de sa poche en relisant le mot « Plante-moi et tu seras libre ».
Laylow, interdit et désabusé, se met alors à bêcher, creuser, retourner la terre. La camera s’éloigne lentement.
Après une rotation quasi-complète du (ou des) satellites de cette planète, Laylow a plusieurs fois eu le temps de faire le tour de la planète, constatant bien qu’aucune issue n’est envisageable. Il se souvient alors du paquet de graine et le sort de sa poche en relisant le mot « Plante-moi et tu seras libre ».
Laylow, interdit et désabusé, se met alors à bêcher, creuser, retourner la terre. La camera s’éloigne lentement.
SCÈNE 3 : LAYLOW EN FLEUR
Laylow brise le 4ème mur. On le voit en gros plan, face camera. Il semble abattu mais tel le cygne, chante sa peine de façon laconique.
Laylow brise le 4ème mur. On le voit en gros plan, face camera. Il semble abattu mais tel le cygne, chante sa peine de façon laconique.
SCÈNE 4 : PLANÈTE (jour)
Nous retrouvons ce semblant de journée où l’atmosphère parait toujours aussi pesant, bien, que plus lumineux. Le ciel est apocalyptique, le « soleil » est masqué par un épais brouillard, la lumière est très blanche. Laylow a commencé son dur labeur, des petits trous commencent à se former aléatoirement. La fleur géante semble ne plus être très fraiche.
Nous retrouvons ce semblant de journée où l’atmosphère parait toujours aussi pesant, bien, que plus lumineux. Le ciel est apocalyptique, le « soleil » est masqué par un épais brouillard, la lumière est très blanche. Laylow a commencé son dur labeur, des petits trous commencent à se former aléatoirement. La fleur géante semble ne plus être très fraiche.
SCÈNE 5 : PLANÈTE (nuit)
L’ambiance plus sombre laisse penser que la nuit est tombée même si les nuances sont faibles. Laylow prend son souffle appuyé sur sa pèle. Les trous sont plus nombreux. Il sort lentement le paquet de graine de sa poche et fixe intensément l’image sur sa face.
L’ambiance plus sombre laisse penser que la nuit est tombée même si les nuances sont faibles. Laylow prend son souffle appuyé sur sa pèle. Les trous sont plus nombreux. Il sort lentement le paquet de graine de sa poche et fixe intensément l’image sur sa face.
SCÈNE 6 : TRINITY
Nouvelle scène, à la façon flashback, les couleurs sont saturées et tranchent avec l’atmosphère dépeinte jusqu’à présent.
Les couleurs sont vives et rougeoyantes, avec un léger flou de mouvement.
Nouvelle scène, à la façon flashback, les couleurs sont saturées et tranchent avec l’atmosphère dépeinte jusqu’à présent.
Les couleurs sont vives et rougeoyantes, avec un léger flou de mouvement.
Cette scène montre une magnifique femme noire , avec des nattes très longues, entre Raiponce et Médusa, une paire de air max de vers aux pieds, séduisant l’objectif en ondulant lascivement.
SCÈNE 6 : PLANÈTE (jour)
Un nouveau jour s’est levé sur cette planète-prison, la fleur semble de plus en plus mal en point au fur et a mesure que les travaux Herculéens de Laylow s’accomplissent. Laylow a en effet déjà reprit son travail, la terre est retournée, et méconnaissable. Les trous se rejoignent parfois en tranchées, d’autres forment de véritables cratères. C’est la cacophonie.
Un nouveau jour s’est levé sur cette planète-prison, la fleur semble de plus en plus mal en point au fur et a mesure que les travaux Herculéens de Laylow s’accomplissent. Laylow a en effet déjà reprit son travail, la terre est retournée, et méconnaissable. Les trous se rejoignent parfois en tranchées, d’autres forment de véritables cratères. C’est la cacophonie.
SCÈNE 8 : LAYLOW EN FLEUR
On retrouve une autre partie de la scène 3.
On retrouve une autre partie de la scène 3.
SCÈNE 9 : PLANÈTE (nuit)
Laylow semble épuisé, mais continue sa tâche comme un robot, de façon automatique. L’environnement est désolant mais on se focus de plus en plus sur lui, à hauteur de taille ou en plongée (effet vertigo pour amplifier le sentiment d’oppression), entrecoupé de gros plans sur les mouvements répétitifs des outils agricaux. Tout à coup, il s’arrête net. Il se redresse prend les graines dans sa poches, et dans un dernier élan, se met à semer allègrement, pendant que ce qui semblait être la nuit s’éloigne. On ne voit toujours pas le trou bien qu’il ai l’air immense. Une fois la dernière graine semée, il prend alors une profonde inspiration, le visage tourné vers le ciel dans un sentiment de plénitude alors que le jour commence à pointer. Il descend dans le trou se couche dans le terre puis se recroqueville dans un dernier geste. Le dernier pétale tombe. Au même moment le jour se lève et l’aube s’accompagne de l’éclosion de millions de fleurs. Cette exclusion se fait en accéléré en stop motion. Et parmi toutes ces exclusion et dans un flash de lumière, la plus belle d’entre toutes : Trinity. On se rend alors compte que le parterre de fleur vu dans le souvenir est ce parterre de fleur en question.
L’environnement est désormais irradié de lumière, recouvert de couleurs chatoyantes. La camera recule en s’éloignant des fleurs fraichement écloses. Plus la caméra recule et plus nous constatons l’ampleur de la tâche accomplie par Laylow. Peu à peu, on comprend que le trou immense formait une serrure.
Laylow semble épuisé, mais continue sa tâche comme un robot, de façon automatique. L’environnement est désolant mais on se focus de plus en plus sur lui, à hauteur de taille ou en plongée (effet vertigo pour amplifier le sentiment d’oppression), entrecoupé de gros plans sur les mouvements répétitifs des outils agricaux. Tout à coup, il s’arrête net. Il se redresse prend les graines dans sa poches, et dans un dernier élan, se met à semer allègrement, pendant que ce qui semblait être la nuit s’éloigne. On ne voit toujours pas le trou bien qu’il ai l’air immense. Une fois la dernière graine semée, il prend alors une profonde inspiration, le visage tourné vers le ciel dans un sentiment de plénitude alors que le jour commence à pointer. Il descend dans le trou se couche dans le terre puis se recroqueville dans un dernier geste. Le dernier pétale tombe. Au même moment le jour se lève et l’aube s’accompagne de l’éclosion de millions de fleurs. Cette exclusion se fait en accéléré en stop motion. Et parmi toutes ces exclusion et dans un flash de lumière, la plus belle d’entre toutes : Trinity. On se rend alors compte que le parterre de fleur vu dans le souvenir est ce parterre de fleur en question.
L’environnement est désormais irradié de lumière, recouvert de couleurs chatoyantes. La camera recule en s’éloignant des fleurs fraichement écloses. Plus la caméra recule et plus nous constatons l’ampleur de la tâche accomplie par Laylow. Peu à peu, on comprend que le trou immense formait une serrure.
OUTRO : ESPACE
Dézoom progressif, qui s’accélère très rapidement et nous voici propulsé à nouveau dans l’espace et le silence.
Dézoom progressif, qui s’accélère très rapidement et nous voici propulsé à nouveau dans l’espace et le silence.